Beatrìz Albrizio
Messages : 16 Arrivée à Verona : 25/12/2015 Crédits : inconnu. Célébrité : shay mitchell.
LA DOLCE VITA. Età: vingt-trois ans. Rp: disponible, français uniquement. Vita Sociale:
| Sujet: ≈ I fear that I'm loosing the struggle within (bea) Ven 25 Déc - 21:48 | |
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Prénoms nom : béatriz albrizio, mais beaucoup la surnomment "bb" ou "bea". Age et lieu de naissance : vingt-trois ans, à Vérone. Métier : cuistau' dans un petit restaurant italien, elle s'adonne également à la plongée sous-marine dans des structures touristiques. Dans l'ensemble, elle se débrouille plutôt bien financièrement. Origines: philippines et hispaniques du côté de sa mère, italiennes du côté de son père. Statut social : célibataire, hétérosexuelle sans le moindre doute. Traits de caractère : douce, sereine, simple, spirituelle, ouverte d'esprit, séductrice, méfiante, sarcastique, observatrice, naturelle, protectrice, difficile, sait bien mentir, rancunière, entêtée, fort caractère. Groupe, crédits : RESIDENTE, MUSEInRDH Per favore non dimenticarmi!Que pensez-vous de l'amour? je suis idéaliste, et un brin naïve, je l'avoue, mais à mon âge, malgré les expériences, j'y crois encore. Et j'ose toujours penser qu'il s'agit du sentiment le plus vertueux. Le socle de la vie. Pour moi, l'amour est tout. Le mélange d'instinct sauvage, de compassion, de miracle, de découverte, de petits plaisirs, de grands bonheurs. En gros, je suis une boule de tendresse, de douceur, candide à souhait.
➣ ses passions ? La nature et la nourriture. Elle a su lier les deux. Cuisinière à mi-temps, et guide touristique en tant que plongeuse pour une compagnie touristique, dans le but de faire découvrir le monde de l'eau aux touristes, près de la plage Lido. ➣ elle adore prendre soin d'elle : sels de bain, bain moussant, parfum, crèmes, etc. Elle respecte son corps et aime le mettre en valeur de la plus naturelle des manières. ➣ D'ailleurs, elle a toujours été naturelle. Peu de maquillages, préférant largement aller marcher au bord de la plage ou se promener en forêt qu'aller jouer à des jeux vidéos en tout genre. Bien qu'elle ne soit pas contre de temps en temps. C'est une vraie fille de la nature. Elle adore nager, fait du camping dès qu'elle le peut et passe son temps à marcher pieds nus. ➣ inconditionnelle des films d'horreurs, l'épouvante est sans aucun double son genre cinématographique favori. ➣ Elle adore prendre l'avion pour partir à la république des Philippines, le pays de sa mère. Elle y a tellement passé de temps qu'elle connaît le coin autant que la ville de Vérone. ➣ Elle est connue pour être une fille de caractère. Qui ne supporte pas qu'on lui manque de respect, et qui reste accrochée à ses principes sans la moindre concession. Pourtant, dès qu'il s'agit de ses proches, elle fermerait les yeux sur beaucoup de choses pour les soutenir. ➣ elle a fini en garde à vue, ayant caché le fait qu'elle protégeait un ami qui avait commis un meurtre. Stavo sognando di voiLe vent était frais, glacial. Il claquait violemment mon visage, tant le vent était puissant, ce soir-là. J'étais peu vêtue, il faisait froid, et pourtant, j'adorais ça. Pour rien au monde je ne rentrerais. C'était dans ce genre de moment que j'étais moi-même. J'étais bien. Perchée tout en haut d'un arbre, dans un des rares centres naturels de la ville, personne ne pouvait me voir. J'étais judicieusement calée entre les branches, cachée par l’amas de feuillage. Et puis, de toutes manières, l'heure tardive rendait les gens euphoriques : ils avaient autre chose à faire que s'amuser à analyser ce qu'il pouvait y avoir dans les arbres. La vue donnait l'occasion de voir des ruelles du centre-ville, ce qui pouvait, croyez moi, donner lieu à de brillantes études sociologiques. Il était une heure du matin. A cette heure tardive, il était coutume à Venise de faire la fête du mieux qu'on pouvait. Entre amoureux. Avec son groupe de touristes. Sortir, rejoindre ses amis, son flirt inconnu. Danser de toute son âme, s'émerveiller devant l'ambiance que dégageait cette ville. Bref, quoi qu'il en soit, à cette heure là, ceux qui passaient revenaient de soirée, ou bien s'y rendaient. La dernière solution les rendait impatients, et les pousser à se dépêcher. Quant à ceux qui partaient de soirée, ils étaient facilement repérables. Riant aux éclats, déclarant parfois des énormités dont ils auraient probablement honte le lendemain, et incapables de marcher droit. Parfois, il leur arrivait de tomber sans vergogne vers le sol, se retrouvant sur les fesses à pleurer ou geindre alors que les braves amis sobres tentaient vainement de le relever comme ils pouvaient, et ce sans cacher une honte amère de devoir traîner ce boulet jusqu'à chez lui. Le devoir d'un bon ami. Les italiens ont des défauts, mais ils sont fidèles. Car oui, d'ici, de mon point de repère, je voyais tout. Et ce, sans que l'on ne me voit. J'adorais ça. J'avais alors la douce impression de retrouver des instincts d'animal sauvage. En parlant d'instinct sauvage. Je tournais légèrement la tête. Il était juste là, à mes côtés, comme toujours. Inséparables nous étions. Et ce depuis notre plus tendre enfance. Celui pour qui je ferai n'importe quoi. Nous étions semblables, et pourtant si différents. Il me décevait plus d'une fois, et pourtant, je ne portais à personne la valeur que je pouvais accorder à notre amitié. Parce que j'étais de ce genre-là, moi. J'étais difficile à approcher, je le savais. Mais une fois que je vous considère comme un proche, sachez que je serai capable de tout pour vous.
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Cruelle réalité. Les barreaux de ma cage me déplaisaient. Leur couleur, leur froideur, leur essence. Leur symbolique n'en était plus que terrifiante encore. Je me sentais privée d'une liberté qui n'avait été, jusqu'alors, qu'un droit qui coulait de source. Voilà qu'on me coupait un bras, une jambe. Voir la tête. Qu'importe, cela revenait au même système. J'étais tant habituée à cette liberté qui, d'après moi, aurait du éternellement existé, que je prenais alors véritablement conscience de ce qu'elle m'apportait jusque là. Un frisson me parcourut. Je n'avais pas eu conscience jusqu'alors du froid. Mes pieds nus le ressentaient, pourtant, tout contre le banc glacé qui m'avait été "généreusement" attribué. Un office peu chaleureux. Je me repliais sur moi-même, jambes contre poitrine, dans l'optique de ressentir la fraîcheur de manière moins violente, mais pas seulement. Inconsciemment, je cherchais à me protéger. Mais de quoi ? D'eux, de cette ambiance ainsi, et surtout, de cette violente souffrance qui m'attrapait à la gorge, et m'empêchait de respirer. La culpabilité. Quelle idée ! Pourquoi l'avais-je couvert, ce jour-là ? J'aurais dû prévoir que ça allait automatiquement me retomber dessus. Je haïssais cet endroit. J'avais besoin d'un soleil, besoin d'une main réconfortante, besoin de ce sentiment de sécurité et de joie qui me prenait aux tripes. J'avais besoin d'un ami, d'une sécurité. De quelqu'un qui me dirait "ne t'inquiètes pas, tu n'as rien fait, tu as seulement gardé le silence, ils ne peuvent pas te garder" en somme. Je me sentais ridicule, là, toute seule, à imaginer que j'allais croupir en prison pour le reste de ma vie. Plus les minutes passaient, plus ce besoin d'extérioriser ma panique devenait une véritable nécessité. Mais je devais rester sobre à tout prix, au risque de leur faire penser que j'avais commis bien plus grave que ce qu'ils pouvaient envisager. Un échappatoire s'offrit à moi lorsque l'un des policiers me tendit un portable. Ne me faisant mas prier, il n'eut pas à me le demander deux fois. Seulement, une fois devant le fait accompli, mes mots se perdaient. Que dire ? Actuellement, notre amitié avait un arrière-goût amer, à cause de mes bêtises. Et j'avais beau le connaître mieux que personne, je devais avouer que je ne savais pas imaginer sa réaction face à la nouvelle que j'allais lui apprendre. Pourtant, je n'en appris pas plus. Le silence régnait au bout du fil, un silence imposant, glacial, que je ne lui reconnaissais pas. Que devais-je en déduire ? Après plusieurs répliques qui n'eurent aucune réponse, mon âme demeura - de manière pathétique il faut bien l'avouer - en attente de la moindre réaction, de la moindre phrase, dont j'avais cruellement besoin à cette heure précise. De quelque chose. Mais tout ce qui parvint à mes oreilles fut tout autre. Le silence, la fin de l'appel. Il avait raccroché. Autant l'avouer, je n'eus aucune réaction pendant quelques secondes. En temps normal, je n'appréciais pas une mauvaise entente entre nous, quelle qu'en soit l'origine, mais ce fait prenait de l'ampleur à cause de cette fichue fragilité et tristesse qui avait pris possession de mon âme de tigresse depuis que j'avais passé les portes de cette prison. Que devais-je penser ? Allait-il véritablement venir récupérer ce qui restait de moi, la carcasse d'une italienne exotique farouche ? Devais-je appeler une autre personne ? Allais-je attendre toute la nuit avant qu'il daigne se rappliquer ? Allait-il le faire, seulement ? Je me posais un tas de questions dont je connaissais déjà la réponse. Bien sûr que je l'attendrais, bien sûr qu'il viendrait. Du moins, je le supposais. C'était un ami. Et mon sens des définitions faisait que ce mot avait beaucoup de valeur. Je me contentai de lui faire confiance aveuglement. Ce que j'avais toujours fait, d'ailleurs. C'était dans cette prison, lieu où je risquais réellement quelque chose, qu'il était temps de le prouver. Tel le signal d'une attente qui allait me rongeait, mes réflexions m'avaient plus ou moins convaincu. Je jetais à nouveau un oeil peu averti aux gens qui m'entouraient, puis, m'engouffrais un peu plus dans le coin où j'avais trouvé refuge, faisant claquer mes bijoux turquoises et éclatants dans un silence des plus total. Je n'osais presque plus bouger, un comble pour une fille comme moi qui avait été amené ici alors qu'elle se débattait comme une forcené. Décidément, ce sinistre endroit, antichambre de profondes et secrètes désillusions, cimetière de rêves tristement enfantins et de simulacres de bon aloi, avait le funeste don d'exacerber les filaments d'une personnalité qui -bien malheureusement - faisait partie de moi, que je ne connaissais guère, et qui ne me donnait en rien envie de connaître. Allez, s'il te plait, viens. Je suis désolée. Même si tu m'en veux, ne me laisse pas ici. Pas avec eux, pas toute seule. Au bout de longues minutes, d'interminables minutes, j'avais fermé les yeux depuis bien longtemps, bien que mon esprit était toujours en parfait éveil, en plein espoir. Un homme s'approcha de ma cage - de ma cellule, disaient-ils, bien que je trouve mon terme bien plus opportun - et fit glisser ses clefs le long des barreaux pour me réveiller, ce qui me valut un sursaut. Barbare. Et dire que pour eux, la sauvage, c'était moi. Je levais mon minois. « eh, toi. On vient te chercher. » Mon esprit ne sut quelle émotion choisir, sans doute mon visage reflétait-il ce caractère indécis. j'étais apathique. Je me levais sans me rendre véritablement compte que mes jambes avaient repris du service. Donc, il était venu. Je le savais. Mais qu'allait-il m'attendre ? Comment allait-il réagir, une fois que je serais face à lui ? Il n'y avait que moi pour appeler un ami avec qui je m'étais disputée la veille, le tout pour venir me chercher au commissariat en pleine nuit. Sans compter qu'on m'y avait amené parce que j'avais fait vœu de silence quant aux crimes qu'un autre ami avait commis. Ami que j'avais justement défendu quand nous nous étions disputé, il y avait vingt-quatre heures de cela. Non, franchement, je faisais tout de travers. Je n'avais envie que d'une chose : courir. Courir le long du couloir, courir pour quitter cet endroit. Mais c'était sans compter l'engourdissement qui m'avait gagnée. Mon corps n'était pas habituée à telle inertie. De plus, un autre obstacle non négligeable s'imposait à mes projets délurés : le gardien qui était venu à moi n'aura pas apprécié de me voir détaller au moment où il m'ouvrait la grille qui me séparait du monde extérieur. Je n'avais aucune envie de me faire plaquer au sol avec la violence dont faisait preuves ces hommes d'Etat - dieu merci - j'avais retenu la leçon, et plutôt deux fois qu'une. Un milione di baci Pseudo, prénom : lee. Commentaire : Avatar : shay mitchell. Autres : bonjour les enfants.
Dernière édition par Beatrìz Albrizio le Sam 26 Déc - 16:38, édité 32 fois | |
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